mercredi 27 janvier 2010

Rencontre avec...Raphael Müller du Ministère de l'Éducation Nationale

Travaillant au Ministère de l’Education Nationale, Raphael Müller, son équipe et le Ministre mettent tout en œuvre afin de développer l’apprentissage de la culture à l’école.
Nous avons rencontré Raphaël Müller et nous a expliqué en quoi consistent son travail et son approche envers le jeune public
Ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure et diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, Raphaël Muller est agrégé d’histoire. Il prépare actuellement à la Sorbonne une thèse de doctorat portant sur les relations culturelles franco-italiennes à la Belle Epoque. Il est, depuis 2002, co-responsable du projet d’édition critique de la correspondance française de Luigi Luzzatti, ministre italien du début du XXe siècle. Organisateur d’un séminaire de l’Ecole Normale Supérieure consacré aux relations entre histoire et cinéma, il a également travaillé à la Direction des Publics du Musée du Louvre.



Raphaël Müller, qui êtes vous et en quoi consiste votre travail ?

Raphael Müller :
Je suis conseiller technique culturel, de l’enseignement de la Mémoire de Luc Châtel, au Ministère de l’Education Nationale. Je suis également la plume de Luc Châtel.
J’applique l’orientation du gouvernement par rapport aux disciplines artistiques et je m’occupe de mettre en place le système éducatif culturel au sein des programmes d’enseignements.


Quelques exemples…

R.M :
Dans les collèges et lycées on met en place l’aide aux devoirs et des activités en 16h et 18h.
Le collège de Bondy (93) a crée un partenariat avec l’Ecole de Chaillot qui est une école d’Architecture, maîtrise d’ouvrage. Ce partenariat a vu le jour en 2007 dans les collèges prioritaires puis en 2008 cela va s’étendre à tous les collèges.


Pouvez vous nous citer différents projets du Ministère ?

R.M :
Nous avons inséré l’histoire des arts au collège, c’est une vision
plus large l’art, ce projet a été mis en application à la rentrée 2008.
A la rentrée 2009 nous avons mis en place dans chaque matières artistiques comme la musique ou le dessin une partie théorique de la matière.
Tout récemment on a crée l’accès aux Ressources Numériques grâce à la Réunion des Musées Nationaux par les fiches des œuvres d’art et films expo.


Lorsque vous étiez plus jeune, avez vous pratiquez des activités culturelles ? Si oui lesquelles ? Trouvez vous qu’il y ait une évolution ?

R.M :
Oui, j’ai fait de la musique, de l’alto au Conservatoire de Versailles.
Quant à l’évolution il y en a forcément une. De plus en plus d’association voient le jour (Fondation Carla Bruni-Sarkozy ou la Fondation Culture et Diversité)
De plus on a le souci de la démocratisation qui passe par l’école. L’école tient un rôle, c’est un lien culturel afin de diffuser la culture.


Raphaël Müller pouvez-vous nous donner votre avis sur le rôle des écoles comme l’Icart et l’évolution et la place de la culture dans notre société ?

R.M :
Aujourd’hui dans une situation d’Internationalisation du marché de l’Art et ces écoles permettent d’encourager les métiers de la culture.
Dans les collectivités territoriales il y a des pôles cultures par exemple dans la ville de Chaumont où Luc Châtel en est le Maire. Il y a un festival de l’Affiche en lien avec le pôle d’art graphique et des formations professionnelles avec Olivier de Serre.
A partir d’un patrimoine d’une ville telle que Chaumont on valorise les arts graphiques.



Culture et jeune public, que faut-il faire ?

R.M :
Avant la culture passait par l’éducation, par les parents. En effet c’est eux qui faisaient découvrir la culture.
Aujourd’hui la culture passe plus par l’école, c’est cette dernière qui amène la culture dans les foyers via les enfants.
Cela reste encore difficile à mettre en place, l’exemple d’une école à Angoulême qui faisait des ateliers d’écriture sous la tutelle de Danièle Sallenave et à la fin du projet une fête fut organisé afin de présenter les écrits des élèves et les parents ne se sont pas déplacé. Le problème se situe peut être autre part.



Propos recueillis par Clara Bayonne

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire